Une émotion est une réaction psychologique et physique à une situation. Elle a d'abord une manifestation interne et génère une réaction extérieure. Elle est provoquée par la confrontation à une situation et à l'interprétation de la réalité. En cela, une émotion est différente d'une sensation, laquelle est la conséquence physique directe (relation à la température, à la texture...). La sensation est directement associée à la perception sensorielle. La sensation est par conséquent physique.

Quant à la différence entre émotion et sentiment, celle-ci réside dans le fait que le sentiment ne présente pas une manifestation réactionnelle.

Le mot « émotion » provient du mot français « émouvoir ». Il est basé sur le latin emovere, dont e- (variante de ex-) signifie « hors de » et movere signifie « mouvement ».

Une taxonomie non-définitive des émotions existe. Certaines catégorisations incluent :

émotions « cognitives » par opposition aux émotions « non cognitives » ;
émotions instinctives (des amygdales), par opposition aux émotions cognitives (du cortex préfrontal).
émotions primaires (existant dans plusieurs espèces animales : rage, vigilance, extase, adoration, terreur, stupéfaction, chagrin et dégoût) et secondaires (états construits à partir des émotions primaires et d'une multiplicité de représentations additionnelles : représentations de situation, de soi, d'objet, d'autrui, de cause)

L'émotion enfonce donc son empreinte dans le corps vivant, dans la chair et les organes.

"J'en ai plein le dos ! il n'a pas les épaules pour cela ! c'est un peu dur à avaler ! ça me scie les pattes ! ça me donne la migraine ! j'en ai lourd sur le coeur ( ou sur l'estomac ), j'en ai le souffle coupé, les mains moites" sont autant d'expressions imagées qui indiquent bien le ressenti de l'émotion dans le corps physique sur un organe particulier.

Les maladies et même les accidents sont des manifestations d'émotions refoulées.

fessées, punition au martinet

Voici mon histoire:

Je suis née en novembre 1960 . A l'age de 1 an et demi , j'ai été placée par mes parents en famille d'accueil ( la date est incertaine, cela peut-être entre 19 et 21 mois ) car ma mère, de nouveau enceinte, devait restée alitée sous peine de perdre l'enfant . Elle est tombée enceinte en juin 62, nous avons tous les trois, rejoint la maison de mes grand-parents pour y résider le temps de la grossesse. Ma grand-mère était censée s'occuper de ma mère et de moi. Cela fut rapidement insupportable. Il m'a été rapporté que ma grand-mère ne me supportait pas et me battait.

Devant la situation, mes parents m'ont placée en famille d'accueil , chez des gens que je connaissais mais qui habitaient loin de mon domicile , en conséquence, je n'ai pas vu mes parents pendant tout le temps de la séparation soit environ 7 à 8 mois . J'ai donc vécu l'automne et l'hiver 62-63 isolée de mes repères familiaux, mon premier Noël sans mes parents. Je vous laisse imaginer ce que représente 8 mois pour une enfant d'à peine 1 an et demi : presque la moitié de sa vie, une éternité.

Comme Alain Delon qui l'a récemment dévoilé dans la presse, j'ai eu le sentiment et celle "d'être purement et simplement abandonnée par les adultes qui étaient censés le plus m'aimer."

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Ma soeur est née avec un mois d'avance, en février 1963 et à l'époque, les mamans restaient une dizaine de jours à la clinique. Mes parents ont dû réintégrer leur foyer tout début mars.

Or, précisément à cette date, il est noté dans mon carnet de santé l'information suivante :

" Mars 63 : chute , 3 dents remontées dans la gencive sous le choc, deux incisives et une canine ."**

(nous verrons plus bas ce que représentent ces dents)

Que s'était-il passé ?...

J'avais glissé en courant sur du linoléum et j'avais "omis" de mettre les mains en avant pour me protéger. ( NB : Je connais très peu de monde qui oublie , en tombant, de mettre les mains en avant pour se protéger : pour ma part, je suis retombée bien des fois après et je n'ai jamais "oublié" de mettre les mains pour me protéger le visage )

Quoiqu'il en soit, cet accident eut pour effet de me faire remonter les dents de lait sorties à l'intérieur de l'os de la mâchoire. ( se reporter au chapitre INGRESSION ci-dessous )

INGRESSION

Médecine : Le choc cause l'enfoncement de la dent dans l'os de la mâchoire.

"Le choc physique est le reflet d'un traumatisme psychique qui remet en question le droit de l'enfant à exister. Il se sent nié dans sa personnalité, brutalement ramené à moins que rien, juste bon à se tasser devant une autorité qui le terrasse et le domine. Il se sent rétrogradé, renvoyé à la case départ. L'humiliation est profonde. En cas d'inflammation consécutive, l'enfant réagit au choc par la colère."

(extrait du "langage des dents" du docteur Estelle Vereeck)

MAUX DE DENTS, MAUX DEDANS...

Je fus présentée à des professeurs de l'Hôpital Tenon à Paris (spécialisé dans les traumatismes dentaires) qui eurent tous des idées les plus folles les unes que les autres pour le faire redescendre les dents : appareils avec des roues à actionner, système de poulies ...) .Finalement, je n'eus aucun appareil car ma mère eut la présence d'esprit de ne pas rajouter un traumatisme à celui originel et on attendit purement et simplement que mes dents d'adultes poussent (*c'est-à-dire à l'age de 7 ans malgré tout - tout ce temps là, je n'ai pas eu de dents "de devant" = nous y reviendrons) ... ce qu'elles firent par la suite et dans le plus bel ordre. J'ai aujourd'hui un sourire éclatant et mes dents sont parfaitement positionnées.

Il n'en restât pas moins que je fus réellement reléguée au rang de bébé ( au même titre que ma soeur) car je fus obligée de manger à la paille, les chairs tuméfiées m'empêchant de manger comme le fait normalement une enfant de 2 ans et demi.

Le choc m'a aussi enlevé l'aptitude à la marche et j'ai été obligée de ré-apprendre à marcher.

COMME UN BEBE...N'était-ce pas ce que je voulais, au fond ? revivre mon expérience de bébé qui m'avait été volée par mes parents et ma grand-mère ainsi que ma soeur, bien sûr, puisque sans elle, "RIEN NE SERAIT ARRIVE"..

Je le dis HAUT ET FORT : il est absolument certain pour moi, aujourd'hui, avec le recul que me donne l'âge et l'expérience, que cet accident fut provoqué par mon inconscient moi à l'âge de 2 ans et demi car il n'existait pas de choix plus important pour l'enfant que j'étais de me faire AIMER de ma mère... un autre bébé avait pris MA place pendant que j'étais ABSENTE (en famille d'accueil) et je devais reprendre la place qui était la mienne et que je n'aurais jamais du PERDRE...

**INCISIVES CENTRALES - DENTS DU RAYONNEMENT

L'incisive centrale supérieure est la dent du commencement, du rayonnement.

L’incisive marque l’émergence de la future personnalité adulte. Du latin caedere,
« couper, tailler », l’incisive est la dent qui sert à trancher. Elle permet de couper le cordon qui unit l’enfant aux parents, de se montrer taillé différemment d’eux.

Les incisives centrales sont liées au verbe qui sert à se différencier.

Leur atteinte montre l’incapacité à s’affirmer unique : « je ne peux pas parler de moi, montrer que j’existe, exprimer qui je suis ».

**CANINE SUPÉRIEURE [13-23] ou DENT DE LA VOLONTÉ

La canine supérieure indique la capacité de décider .

La dent de la volonté incarne la puissance intérieure qui se manifeste par la volonté personnelle et la détermination.

Elle représente la capacité de taper du poing sur la table, de donner de la voix pour faire passer ses idées ou imposer un projet. La dent incarne la force qui permet de montrer les crocs pour se défendre, de faire valoir ses opinions, de leur donner de l’impact ou du poids. Elle incarne l’aptitude à créer, à mener à terme un projet.

La pointe de la canine supérieure est l’aiguille de la boussole intérieure qui montre la direction à suivre pour se réaliser et donne la constance nécessaire pour y parvenir. Elle permet de rester fixé sur le but, fidèle à l’objectif, sans démordre ni « lâcher son os » en dépit des retards ou des obstacles. La puissance de la canine du haut donne le courage de maîtriser son destin, de prendre les grandes décisions de la vie. Elle représente l’axe de vie, la voie de la réalisation personnelle.

● a t t e i n t e s: perte de l’intégrité morale, psychique, voire physique. Forme de castration. La personne a cédé tout ou partie de son pouvoir au parent éducateur, père ou mère, ou à un représentant de l’autorité (professeur) qui lui rappelle le parent.

Elle renonce à s’imposer: dire le fond de sa pensée, mettre les pieds dans le plat. Elle ravale sa colère, joue les moutons conciliants et dociles, se laisse marcher sur les pieds. Elle s’efface devant autrui, baisse les bras pour ne pas blesser l’autre ou parce qu’elle se sent impuissante. Passive, elle subit les événements. Elle a peur qu’on la qualifie de méchante ou de hargneuse si elle exprimait sa colère à voix haute.

Elle renonce à se défendre et à mordre, elle plie les genoux, fait le dos rond. Elle s’entête dans une direction sans se poser la question de savoir où elle veut vraiment aller ou si l’engagement pris est toujours d’actualité. Elle a besoin de reprendre sa vie en main, de retrouver sa force, d’accepter sa colère, voire sa violence, manifestation réprimée de sa puissance, afin de reconquérir son intégrité, son pouvoir sur elle-même et sur sa vie.

● droite [13]: le pouvoir d’exprimer sa volonté face à la mère éducatrice. Lésion : souffrance de céder devant la mère ou quelqu’un qui la rappelle inconsciemment.

● gauche [23]: le pouvoir d’exprimer sa volonté face au père éducateur. Lésion: souffrance de céder devant le père ou quelqu’un qui le rappelle inconsciemment.

(Estelle Vereeck "Dictionnaire du langage de vos dents")

Comment aurais-je pu mordre dans la vie à pleine dents sachant que mes incisives avaient disparu ? ;)